Comment sélectionner l’éclairage idéal pour son domicile : L’éclairage artificiel ne se limite pas seulement à illuminer les espaces. Une lumière agréable et efficace résulte d’une combinaison de différentes sources lumineuses. L’approche optimale consiste à utiliser plusieurs types de luminaires : éclairage général, éclairage fonctionnel et éclairage d’accentuation.
Les quatre types d’éclairage
L’éclairage général
Sa fonction principale est de diffuser la lumière uniformément dans l’ensemble de la pièce, ce qui justifie son appellation d’éclairage principal.
Ce type d’éclairage est souvent assuré par un luminaire central fixé au plafond. Néanmoins, pour obtenir un éclairage optimal, il est conseillé d’ajouter plusieurs sources dans des espaces plus vastes : appliques dotées d’ampoules puissantes, lampadaire orienté vers le haut, ou encore spots réglables. La possibilité de varier l’intensité lumineuse apporte un plus en termes de confort.
L’éclairage ponctuel
Ciblant une zone précise, il est idéal pour instaurer un coin d’intimité dans une ambiance chaleureuse.
Sa mise en œuvre est simple grâce à une large variété de luminaires à disposer au mur ou au sol, comme un lampadaire de lecture par exemple.
L’éclairage décoratif
Ce type d’éclairage met en avant des œuvres d’art, des objets décoratifs, ou accentue un trait architectural particulier.
Avec un éclairage directionnel, il est possible de jouer avec les volumes et de changer la perception de l’espace à l’aide de luminaires spécifiques, tels que des spots avec des ampoules colorées, des lampes originales, ou des systèmes LED.
L’éclairage fonctionnel
Ce type d’éclairage vise à rendre les activités domestiques plus confortables et plus sécurisées, que ce soit pour cuisiner, lire, écrire ou se soigner.
Il comprend les éclairages techniques adaptés pour la salle de bains, la cuisine, les zones de circulation (entrée, couloir, escalier), ainsi que pour l’atelier, le garage et les espaces de rangement.
Les divers types de lampes
Les ampoules à incandescence
Ces ampoules, de plus en plus obsolètes en raison de leur consommation excessive d’énergie, ne produisent que 5 à 8 % de lumière par rapport à l’électricité qu’elles consomment. Leur rendement lumineux varie entre 12 et 20 lumens par watt (lm/W).
Les lampes halogènes
Célèbres pour leur intensité, elles affichent un meilleur rendement de 18 à 25 lm/W. Leur puissance élevée implique souvent qu’elles soient orientées vers une surface comme un mur ou un plafond, ce qui peut réduire leur efficacité tout en maintenant une consommation élevée.
Les lampes fluorescentes « néons »
Un tube fluorescent est un type spécifique de lampe, qui produit de la lumière via une décharge électrique dans un tube. Ces lampes incluent un mélange d’argon et de vapeur de mercure à basse pression, et ne contiennent pas nécessairement du néon. Elles fonctionnent par décharge basse pression et ne possèdent pas de filament.
Il est à noter que l’IRC désigne l’indice de rendu des couleurs, évaluant la capacité d’un tube à restituer les couleurs. Des tubes de moindre qualité affichent un IRC bas, ce qui entraîne un rendu colorimétrique médiocre.
Un code à trois chiffres figure sur ces tubes, fournissant deux informations : le premier chiffre correspond à l’IRC (en dizaines de pourcentage), tandis que les deux derniers chiffres indiquent la température de couleur (en centaines de Kelvin). Ce code est également utilisé pour certaines lampes à décharge, notamment celles à halogénures métalliques.
En exemple :
Le code 640 indique un tube avec un IRC de 60 % et une température de couleur de 4 000 K (blanc industriel).
Le code 827 fait référence à un tube avec un IRC de 80 % et une température de couleur de 2 700 K, offrant ainsi un rendu des couleurs relativement bon.
Les ampoules fluocompactes
Ces ampoules dites économiques en énergie offrent une efficacité lumineuse allant de 60 à 100 lm/W. Leur développement a significativement atténué leurs inconvénients, tels que le délai d’allumage et leur aspect.
Les diodes électroluminescentes, ou LED
Les ampoules LED demeurent l’une des solutions d’éclairage les plus coûteuses, avec un rendu des couleurs souvent perfectible (IRC), bien que des améliorations soient notables. Cela limite pour l’instant leur utilisation aux éclairages d’ambiance et aux feux de jour des véhicules, malgré une efficacité énergétique exceptionnelle (plus de 100 lm/W).
Les lampes à décharges haute pression
Ces lampes à décharge, comme les tubes fluorescents, n’ont pas de filament. Elles sont conçues d’un « bulbe » en quartz robuste rempli de gaz sous haute pression. Lorsqu’un courant est appliqué par le ballast au démarrage, un arc électrique se crée, produisant initialement une faible lumière. En effet, au démarrage, un faible arc apparaît, et la quantité de lumière émise reste minimale ; la lampe nécessite environ 5 minutes pour atteindre son rendement lumineux maximal, tandis que sa température et sa pression augmentent. Ces lampes doivent être associées à des ballasts puissants, assez lourds, qui génèrent également beaucoup de chaleur, donc il est crucial de les éloigner de toute matière inflammable.